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GAENA : Groupe Argumentaire sur les énergies Nucléaire et Alternatives de l'Association des Retraités du Commissariat à l'Energie Atomique et aux énergies alternatives (ARCEA)
La datation au carbone 14, dite également datation au radiocarbone ou datation par comptage du carbone 14 résiduel, est une méthode de datation radiométrique fondée sur la mesure de l'activité radiologique du carbone 14 contenu dans la matière organique dont on souhaite connaître l'âge absolu, c'est-à-dire le temps écoulé depuis la mort de l'organisme (animal ou végétal) qui le constitue. Le domaine d'utilisation de cette méthode correspond à des âges absolus de quelques centaines d'années jusqu'à, et au plus, 50 000 ans.
De nombreuses applications
L'application de cette méthode à des événements anciens, tout particulièrement lorsque leur âge dépasse 6 000 ans (préhistoriques), a permis de les dater beaucoup plus précisément qu'auparavant. Elle a ainsi apporté un progrès significatif en archéologie, sismologie et volcanologie, climatologie, océanographie et agronomie, en paléontologie.
Dates-clés
1949-1950 : Les premières mesures.
1988 : Datation du linceul de Turin – Le Linceul de Turin remonterait à la fin du XIIIe siècle ou au début du XIVe. Cet âge médiéval fut une surprise pour les communautés scientifiques et religieuses.
Pour en savoir plus :
lien vers la fiche argumentaire :
https://www.energethique.com/file/ARCEA/Argumentaire/Fiche_CA_04_Datation_Carbone_14.pdf
Sans atmosphère, la température à la surface de la Terre serait de -18 °C. La température actuelle est de +15 °C. Cette différence est due à l’action de l’atmosphère. Assez transparente aux rayons solaires, elle absorbe 90 % du rayonnement infrarouge émis par la Terre. Le rayonnement qui sort vers l'espace est émis par la haute troposphère. Il est redirigé à 50 % vers la surface du globe. Son taux d’émission décroît quand l’altitude d’émission croît. Il en résulte un piégeage d’énergie dans la basse atmosphère. Ce processus s’appelle "effet de serre". Les gaz responsables de cet effet sont la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d’azote et l’ozone.
Ces mêmes gaz, émis par les activités humaines (on parle de gaz industriels) s’accumulent dans l'atmosphère. Il en résulte une augmentation de l'effet de serre dont les 2 principaux responsables sont le CO2 (+ 56 %) et le méthane (+ 16 %). Depuis la fin des années 1950, les scientifiques alertent de façon de plus en plus pressante le grand public sur les problèmes que va entraîner l’accumulation de ces gaz. Mais les émissions ne cessent de croître.
Pour en savoir plus :
lien vers la fiche argumentaire :
https://www.energethique.com/file/ARCEA/Argumentaire/Fiche_DA_01_Effet_de_serre.pdf
La DAM (Direction des Application Militaire du CEA) a une mission de recherche et d’expertise pour la surveillance de l’environnement. Cette mission, à l’origine la surveillance des explosions nucléaires dans le monde, relève du cadre national mais aussi du cadre international TICE (Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires). La compétence scientifique acquise dans ce domaine a permis au CEA de s’élargir plus généralement à la surveillance de l’environnement de la Terre (séismes, tsunami, ...). De plus, des études sont menées pour évaluer les aléas, estimer les impacts sur les installations nucléaires et leurs conséquences sur l’environnement. Pour cela la DAM a développé, en collaboration avec de nombreux laboratoires de recherche nationaux et internationaux (en particulier le Lawrence Livermore National Laboratory aux Etats Unis), des domaines de compétences spécifiques : mesures expérimentales, développement de modèles numériques.
Pour en savoir plus :
lien vers la fiche argumentaire :
https://www.energethique.com/file/ARCEA/Argumentaire/Fiche_DB_01_Surveillance_environnement.pdf
Dernière mise à jour : 22/06/2025 - 14h00