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Un document de synthèse de la Société Française d'Energie Nucléaire diffusé aux médias début mars 2013.
Les suites de l'accident de Fukushima : où en est-on en mars 2013 ?
Où en est-on deux ans plus tard ? La SFEN fait Ie point de la situation alors que Ie pays s'est engagé dans un gigantesque effort de reconstruction suite aux dégâts causés par Ie tremblement de terre et Ie tsunami.
Voir le document (fichier PDF)
Dans le cadre de la loi du 28 juin 2006 relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs, le CEA a coordonné les travaux de recherche menés par les établissements publics (Andra, CEA, CNRS, Universités) et leurs partenaires industriels (AREVA, EDF) sur la séparation et la transmutation des éléments radioactifs à vie longue, en lien avec celles menées sur les nouvelles générations de réacteurs nucléaires critiques ou pilotés par accélérateur, dédiés au recyclage des matières valorisables et à la transmutation de certains déchets.
L’objectif de ces travaux était de disposer en 2012 d’une évaluation des perspectives industrielles de ces filières et de permettre d’opérer les « choix » d’options, afin de mettre en exploitation un démonstrateur technologique à l’horizon des années 2020. Un dossier sur le résultat de ces travaux a été remis au gouvernement fin 2012.
Il comporte 5 tomes :
- Tome 1 : La gestion durable des matières radioactives avec les réacteurs de 4ème génération
- Tome 2 : La séparation et la transmutation des éléments radioactifs à vie longue
- Tome 3 : Les réacteurs à neutrons rapides de 4ème génération à caloporteur sodium - le démonstrateur technologique Astrid
- Tome 4 : Les réacteurs à neutrons rapide de 4ème génération à caloporteur gaz - le réacteur expérimental Allegro. Les autres filières à neutrons rapides de 4ème génération
- Tome 5 : Synthèse et recommandations
Pour en savoir plus consulter le site www.cea.fr

Je note en particulier :
- La transition énergétique = augmentation du prix de l’énergie
- Le mix avec des énergies renouvelables subventionnées n’est pas soutenable, et nécessitera en outre de déployer les lignes à haute tension.
- Il faut près de 5 ans avant l’arrêt administratif et le retrait du combustible. Mais encore faut-il que le gouvernement ait pris des décisions quant au devenir des combustibles irradiés !
- Les nouveaux réacteurs coûtent cher, et EDF devra prolonger la vie de ses réacteurs pour rester compétitif face au gaz de schiste, impact sur le climat mis à part.
I believe nuclear power is competitive compared to unsubsidized off-shore wind, solar power etc... but if we were ready to reduce ambitious climate protection targets and develop shale gas it might be difficult for nuclear to compete with this.
http://www.world-nuclear-news.
Qui plus est, l’ADEME ne traite que des chiffres actuels globaux, alors que les productions intermittentes (éolien : quand il y a du vent suffisamment mais pas trop ; solaire : quand il fait soleil) provoquent des distorsions de production : faute de pouvoir stocker l’énergie, il y en a toujours ou trop, ou pas assez !
Nos enfants pourront remettre à la mode la ritournelle « Meunier, tu dors » quand ils seront obligés de calquer leur rythme d’activité aux conditions météorologiques, comme leurs aïeux d’avant la révolution industrielle !
Lire l’article : http://www.sauvonsleclimat.org/etudeshtml/le-scenario-ademe/35-fparticles/1305-le-scenario-ademe.html
Lire la synthèse de l'ADEME : Contribution à l'élaboration de visions énergétiques 2030-2050
« Electricité : le cas allemand » de Sylvestre Huet, journaliste à Libération ; une analyse
publiée dans http://www.lafauteadiderot.net/
Son article est paru dans « lafauteadiderot.net » animé par Eric Le Lann (http://lafauteadiderot.net/
sous le titre : "La fermeture de Fessenheim : pire qu’une erreur, une faute"
Pierre-René Bauquis
Professeur Associé ENSPM (IFP)
Expert auprès de l'Académie Française de Technologie
Membre du Comité Scientifique du Visiatome
Aux responsables du manifeste contre la fermeture de Fessenheim.
N'étant pas un "homme du nucléaire " mais un ex-pétrolier et enseignant, je partage cependant votre opinion que la fermeture de Fessenheim qui serait décidée sur des bases politiques et sur aucune base rationnelle constituerait une faute majeure.
Ce serait à mes yeux le troisième" crime contre le bon sens " dans l'histoire de la politique énergétique française, après l'arrêt de Superphenix et après les décisions du Grenelle de l'environnement de " sortir " l'électricité du chauffage des logements et du service
de l'eau chaude sanitaire (alors que les ballons cumulus chauffés aux heures creuses étaient la seule façon efficace de stockage indirect et décentralisé de l'électricité!). A partir de 2013, on ne pourra plus installer de ballons cumulus, ni de fait de chauffages électriques.
La bêtise n'est donc pas le monopole du pouvoir actuel ni seulement à mettre sur le dos des "verts" : l'incompétence des pouvoirs publics, et pire des organismes publics en matière d'économie énergétique a atteint un seuil d'alerte rouge....
Votre combat est légitime mais ayez la sagesse de dénoncer toutes les décisions stupides et pas seulement celles du gouvernement actuel.
J'ajouterai que pour moi le plus grave, dans la décision par des motifs purement politiques d'arrêter Fessenheim, ne me semble pas avoir été souligné dans vos débats : cette décision revient à prendre le risque de profondément affaiblir ce qui est le plus précieux dans l'industrie électronucléaire, la sureté des installations ! Pourquoi des ingénieurs de haut niveau iraient-ils investir leurs talents dans une autorité de sureté qui n'a plus la responsabilité de dire quelle centrale doit être arrêtée, quand et pourquoi. L'irruption du politique dans cette responsabilité est proprement une aberration. C'est clairement " un crime contre le bon sens " qui pourrait à terme se muer en crime tout court !
Je reste persuadé que notre Président de la République et nos Ministres sont des hommes honnêtes qui n'ont absolument pas réalisé cela, mais l'excuse de l'incompétence ne doit pas jouer si vous expliquez clairement ces enjeux de sécurité de tout le système électronucléaire
à nos responsables politiques.
Cordialement et tristement vôtre.
Pierre-René BAUQUIS
Interview de M. André-Claude Lacoste,
Président de l'Autorité de Sûreté Nucléaire.
(Les Echos, 31 octobre 2012)
L'article sur La radioprotection a été mis à jour.