Le transport des matières radioactives
Il existe différents modes de transport (aérien, maritime, routier, fluvial, ferroviaire). Chacun d’entre eux doit répondre à des exigences réglementaires précises édictées par les instances internationales (AIEA[1], ONU[2]) puis transposées en réglementation nationale.
Pour être autorisés à effectuer ces transports, les emballages[3] correspondants doivent en outre bénéficier d’un agrément délivré par l’autorité compétente du pays où ils ont été conçus (en France l’ASNR[4]).et validé par celle du pays sur lequel le transport est réalisé.
Pour le transport des matières les plus dangereuses (combustible usé issu des centrales nucléaires, déchets de haute activité, sources radioactives pour l’industrie,…) ces agréments sont délivrés sur la base d’épreuves réglementaires destinées à démontrer leur résistance aux sollicitations accidentelles de transport (crash test, chute d’une hauteur de 9 m, tenue à un feu enveloppant de 800 °C pendant 30 minutes, résistance à l’immersion jusqu’à 200 m). Les fonctions de sûreté (étanchéité, non dispersion des matières radioactives) doivent être préservées à l’issue de ces épreuves.
[3] Emballage de transport : ensemble de composants nécessaires pour enfermer le contenu radioactif et assurer sa protection. Appelé aussi conteneur de transport.
Glossaire
Activité A, activite radiologique
L'activité A d'une quantité d'un radionucléide à un état énergétique déterminé et à un moment donné est le quotient de dN par dt, où dN est le nombre probable de transitions nucléaires spontanées avec émission d'un rayonnement ionisant à partir de cet état énergétique dans l'intervalle de temps dt. L'unité d'activité d'une source radioactive est le becquerel (Bq).
AIEA
Agence Internationale de l'Energie Atomique
ASN
Autorité de Sureté Nucléaire
ONU
Organisation des Nations Unies